May et Héléna depuis Amayuelas de Abajo

Premiers jours: totalement perdues... on savait pas quoi faire, on ne savait pas quoi dire, on se demandait même qu'est-ce qu'on faisait là... puis les jours se sont deroulés, et petit à petit on s'est fait notre place... la famille dans laquelle nous logeons est adorable... Encarna, la femme, est un peut comme notre maman espagnole, elle est patiente avec nous, prenant du temps pour nous expliquer les choses... le mari, Mariano est très marrant. il dirige un "magasin" de photographie, il nous a donc developpé plein de photos gratuitement...

On est allé en ville: les mots qui en ressortent sont: personnes très petites, habits fluo, robes courtes de chez courtes avec  talons aiguilles de 30 cm (pour des jeunes filles de notre âge voire moins...).

Les gens sont très acueillants, très chaleureux... l'endroit où nous vivons ressemble plus à une communauté de personnes soudées, qu'à un village.. et c'est génial.

Ah, on oubliait un point important: la raison pour laquelle nous sommes ici: le travail... Après quelques petites hésitations, tout se déroule bien... il faut dire que nous sommes bien soutenues par nos professeurs (Mme Descat et Mme Leclerc).

Pour conclure nous nous sentons trés bien ici, on envisage même de ne plus rentrer...  le soleil est là (enfin! les gens commençaient à nous en vouloir d'avoir amené la pluie!)!

May et Héléna

Comments

[André LAPEYRE]

Pour notre part , nous sommes allés visiter Valérie et Mathilde en stage près de Zamora. nous les avons trouvées resplendissantes, très à l'aise dans leurs familles d'accueil. Il faut dire qu'elles ont été très bien accueillies par les familles de leurs maîtres de stage respectifs. Peu de problème semble-t-il également avec la langue ! Samedi, Javier, le maître de stage de Valérie nous emmeneé visiter Miranda, au Portugal, de l'autre côté du Duero qui marque la frontière. Mathilde nous accompagnait et Javier s'est montré un excellent guide, capable d'expliquer aux jeunes filles ( mon faible niveau d'espagnol m'interdisant une réelle participation dans la conversation ) des éléments de toutes natures, tant historiques, que géographiques ou économiques au sujet de la région visitée. Nous avons été marqués par l'espace exploité : Javier exploite mille hectares du Parc Naturel où il élève environ un millier de brebis.Nous sommes persuadés que cette expérience constituera un enrichissement exceptionnel pour nos jeunes filles. Sorties du cocon familial, elles devront notamment y apprendre à se gérer totalement. De plus, avec seulement 2 semaines en immersion linguistique ( et il en reste 3 ) les progrès en espagnol sont indéniables. Les maître de stage qui les ont pris en charge sont charmants, disponibles, prévenants et à l'écoute de leurs moindres souhaits et de leurs besoins. Nous sommes sûrs qu'ils se montreront également précieux dans le recueil des informations qui seront nécessaires à la rédaction de leurs rapports de stage.